Wwhisper.com
Elon Musk a rendu un grand service au monde. Grâce à sa reprise de Twitter, beaucoup d’information a coulé sur les manipulations de Big Tech et l'ingérence des gouvernements dans les médias sociaux. La première chose que nous avons apprise après l'audit de Twitter par Elon est qu'environ 50 % des comptes Twitter sont faux et que leur medium employait des milliers d'employés dont le travail quotidien consistait à saboter, bloquer, bannir ou supprimer des profils Twitter, de fantômer des tweets empêchant ainsi les autres utilisateurs de les voir et de bannir et supprimer des tweets. La censure a touché son sommet absolu. La liberté d'expression était devenue inexistante. Même les présidents des nations du monde n'ont pas échappé aux pratiques maléfiques de Big Tech.
Ce que nous ne savions pas encore jusque voici peu mais qui a maintenant été révélé - grâce aux recherches du journaliste et associé d'Elon Musk, Matt Taibbi - est que Twitter était en pratique entièrement contrôlé par le FBI. Il affirme même que Twitter était en fait une filiale de la police fédérale américaine. L'ingérence du FBI est allée si loin qu'il a non seulement collecté tous les données de tous les utilisateurs ainsi que le contenu de leurs publications, mais a également donné des instructions actives aux employés de Twitter sur les profils à suivre, à suspendre, à interdire et à supprimer. Twitter était et est donc une base de données collective où le FBI, en coopération avec les GAFAM, l'agence de renseignement, espionne les gens en câchette et collecte secrètement des données sur eux. Pas seulement sur des résidents américains, mais de tous les utilisateurs de Twitter dans le monde.
Sur Facebook, Instagram et les autres médias sociaux, ce n'est pas différent. Meta collecte également des données vous concernant qu'elle vend aux parties intéressées ou, le cas échéant, vtransmet gratuitement aux agences de renseignement et à la sécurité de l'État de divers pays. Les données et informations sont le nouvel or noir.
Meta sait tout sur vous, bien au-delà de ses propres plateformes sociales. Si vous vous connectez à une boutique en ligne, Facebook l'enregistre. Elle sait ce que vous achetez ou n'achetez pas, ce que vous mangez et buvez, combien de personnes composent votre famille, qui sont vos amis et vos collègues, elle connaît vos intérêts, vos opinions, vos points de vue, vos habitudes. Elle sait où vous allez, combien de temps vous restez à un endroit, quand vous rentrez chez vous, combien de temps vous passez sur internet, quels sites vous visitez, sur quelles pages vous cliquez, combien d'heures vous dormez, si vous faites ou non de la musculation et quels sports vous pratiquez, si vous visitez des sites pornographiques et lesquels, si vous avez une affaire et avec qui ainsi que toutes vos autres escapades frivoles éventuelles. Il y a très peu de choses que Meta ne sait pas sur vous. D'ailleurs, elle connaît aussi le contenu de tous les messages Messenger que vous échangez, elle supprime ou bloque les contenus qui ne respectent pas les règles de sa communauté. De plus, elle conserve tous vos messages même si vous les supprimez sur votre propre compte. Aucun mot que vous avez écrit et aucune photo que vous avez partagée ne sont perdus. Elle collecte et conserve tout.
Comment vous vous ressentez en sachant que chacun de vos mouvements est suivi, enregistré et vendu ou transmis ?
Le PDG de Meta ( propriétaire de Facebook, Instagram et Messenger ) a été grillé à de nombreuses reprises lors des audiences judiciaires aux USA sur ces intrusions systématiques dans la vie privée de ses utilisateurs. Il joue toujours l'imbécile et ne peut généralement pas répondre aux questions qui lui sont posées, mais cet homme sait manifestement trop bien que ce que fait son entreprise est totalement illégal. Le Twittergate a également fait ressortir ce point douleureux.
Des lois sur la protection de la vie privée existent dans quasi tous les pays occidentaux. Dans certains pays, la protection de la vie privée est même inscrite dans la constitution, comme un droit fondamental de chaque citoyen. Big Tech, cependant, balaie royalement ces lois de la table. Elle fixe ses propres règles. Ceux qui n'acceptent pas ces règles se voient refuser l'accès à ses plateformes ou sont expulsés. Bien que totalement illégale, elle peut parfaitement le faire tant que les utilisateurs acceptent sa politique de Gestapo. Cela se fait encore en masse. Les gens ne réalisent pas qu'ils ne peuvent pas faire valoir de droits et que Meta n'a pas d'obligations contractuelles envers eux parce que le support est mis à disposition gratuitement. Un client payant peut faire valoir ses droits. En revanche, ceux qui utilisent gratuitement un service particulier doivent se soumettre aux règles imposées unilatéralement par le fournisseur. La gratuité a un prix.
Toutes les plateformes de médias sociaux existantes sont en grave violation de la législation GDPR qui exige que les fournisseurs de services enregistrent, vérifient et suivent l'identité des utilisateurs de leurs services pendant 3 à 5 ans. Chaque entreprise, aussi petite soit-elle, doit se conformer à la législation stricte du GDPR sous peine d'amendes élevées et d'autres sanctions, mais la Big Tech est laissée intacte. Pas d'amendes, pas de sanctions, pas d'ordres d'interdire ou de supprimer les faux profils. L'UE et les chefs d'État des différents États membres laissent faire. Peut-être proclament-ils entre eux que les inconvénients, à savoir les violations flagrantes de la législation ne font pas le poids par rapport aux avantages que leur apporte Big Tech. Comme d’habitude, le citoyen ordinaire porte à nouveau le châpeau.
Pour en savoir plus, cliquez ici :

Qu'est-ce que vous en pensez?