Le 20 février 2023, lorsque Poutine, s'adressait à la nation, il a annoncé que la Russie sortait du programme nucléaire START. Compte tenu de l'absence apparente de communications internes entre les parties, Stoltenberg a insisté, lors d'une conférence de presse du 22 février 2023, pour que Poutine revienne sur sa décision et respecte l'accord existant.
Cette demande témoigne à nouveau de l'arrogance particulière de l'OTAN qui attend de la Russie qu'elle respecte des accords alors qu'elle-même ne le fait pas. Pensons notamment aux accords Minsk I et Minsk II de 2015, que Poutine a demandé à de nombreuses reprises avant l'invasion de l'Ukraine de respecter et d'appliquer. Stoltenberg n'a même pas pris la peine d'y réserver la moindre suite et l'a tout simplement ignorée.
Il peut s'attendre à ce que Poutine fasse de même maintenant.
Où le bât blesse-t-il exactement ?
L'OTAN et les États-Unis ne savent que trop bien que la Russie dispose d'une supériorité nucléaire avec laquelle ils ne peuvent pas rivaliser, malgré les paroles fortes et les nombreuses menaces verbales de Biden.
En outre, la Chine dispose également d'un arsenal nucléaire important, supérieur à celui des États-Unis.
En outre, la Russie et la Chine entretiennent des liens étroits depuis plus longtemps qu'aujourd'hui. L'affirmation des médiasselon laquelle la Chine a toujours été neutre et ne se range que maintenant du côté de la Russie ne reflète pas la réalité. La Chine et la Russie font partie du BRIC, qui se développe de plus en plus et qui s'est également rangé du côté de la Russie pour des raisons évidentes. L'Union africaine et les pays arabes soutiennent également en bloc la Russie. Le soutien à la Russie ne vient donc pas uniquement de la Chine. Dans l'état actuel des choses, il existe une prépondérance écrasante contre l'Occident. Biden, Stoltenberg, Von der Leyen et consorts feraient mieux de se retirer, car ils seront perdants, quels que soient le nombre d'armes et l'argent qu'ils injecteront en Ukraine.
Le président Xi présentera prochainement une proposition de traité de paix dont le contenu est au moins partiellement connu de l'Occident. Ce traité de paix impliquerait que l'Ukraine laisse le Donbass et la Crimée à la Russie, en échange de quoi Poutine arrêterait l'invasion.
Le président Xi sait certainement pourquoi il met sur la table une telle proposition, Si celle-ci n'est pas acceptée par l'Occident, des moments pour le moins excitants nous attendent.
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