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RUSSIE : "AUCUN TERRAIN POUR UN NOUVEAU PLAN DE PAIX AVEC L'UKRAINE"

"Il n'y a actuellement aucune condition pour un règlement de paix en Ukraine, ce qui signifie que la Russie n'a pas d'autre choix que de continuer à se battre, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"La priorité absolue pour nous reste et restera toujours d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. À l'heure actuelle, ces objectifs ne peuvent être atteints que par des moyens militaires", a déclaré le porte-parole aux journalistes lundi.

M. Peskov répondait à un article du diplomate allemand Wolfgang Ischinger, qui a présidé la conférence de Munich sur la sécurité pendant plus de dix ans. Dans un article publié dimanche par Der Tagesspiegel, M. Ischinger a exhorté les dirigeants occidentaux à "commencer à réfléchir à un processus de paix dès maintenant" et à mettre en place un groupe de contact politique spécial pour le conflit ukrainien.

Outre les livraisons d'armes et le soutien financier, nous devrions proposer des perspectives pour répondre aux questions de plus en plus nombreuses des critiques", a-t-il déclaré. Selon la proposition de M. Ischinger, le groupe de contact serait dirigé par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, tandis que d'autres pays et organisations internationales, dont l'OTAN, formeraient un "cercle extérieur" de participants afin de conférer une légitimité à tout projet de document.

Le groupe serait chargé de rédiger un accord de cessez-le-feu et d'autres documents qui constitueraient l'ossature d'une période post-conflit. Il coopérerait avec le groupe dit de Ramstein, qui fournit un soutien militaire occidental à l'Ukraine. M. Ischinger a souligné que la nouvelle initiative ne ferait pas pression sur l'Ukraine pour qu'elle négocie.

Le diplomate allemand expérimenté a proposé une liste de questions que le groupe se poserait, notamment : "Un accord de cessez-le-feu doit-il être ratifié par le Conseil de sécurité des Nations unies ?", "Y aura-t-il une zone tampon démilitarisée ?" et "Le peuple de Crimée doit-il organiser un référendum pour décider à qui il appartient ?".

Kiev exige la restitution totale des territoires qu'elle revendique comme ukrainiens comme condition préalable aux pourparlers de paix. Son conseil national de sécurité a également interdit tout dialogue avec la Russie tant que le président Vladimir Poutine restera en fonction.

Moscou a fait valoir que le gouvernement ukrainien avait rendu les pourparlers de paix impossibles et que Kiev avait adopté sa position sur ordre des États-Unis, qui veulent infliger une défaite stratégique à la Russie".


De son propre aveu, la Russie ne quittera pas le Donbass aussi longtemps que le dernier néonazi n'aura pas été éliminé et que les deux républiques déclarées indépendantes ne seront pas libres, ce qui implique l'acceptation de leur indépendance par la communauté internationale. Le plan de paix récemment présenté par la Chine prévoyait l'indépendance du Donbass et a été rejeté par l'UE, les États-Unis et l'OTAN avant même d'être mis sur la table. Il est évident que Zelensky parlerait le même langage et exigere le retour du Donbass à l'Ukraine. Ce qui est nouveau dans toute l'histoire, c'est que Zelensky exige également la démission du président Poutine comme condition à la paix. Il est censé savoir que cela n'arrivera jamais.



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