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QUE SE PASSE-T-IL EN TUNISIE ?

Ces derniers jours, les médias internationaux ont braqué leurs projecteurs sur la Tunisie où la situation serait redevenue très confuse.

Le président Kais Saied, en particulier, en fait les frais. Cet homme a été élu démocratiquement en 2019 avec une écrasante majorité des voix. Ils ne peuvent rien dire à ce sujet, alors ils l'attrapent là où ils pensent pouvoir l'attraper. Mauvaise gestion. Comportement dictatorial et racisme.

Un scénario similaire à celui que nous avons vu avec Husein, Kadhafi et d'autres chefs d'État. Hier soir, la chaîne nationale flamande VRT, dans son magazine d'interprétation Terzake, a même consacré un reportage entier à la Tunisie et à son président. On y voit des citoyens se plaindre de l'inflation, de l'augmentation des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, des pénuries sur les marchés et des bas salaires. Et oui, sur une population totale de 12,5 millions d'habitants, ils ont également trouvé une poignée d'entre eux accusant le président de gouverner comme un véritable dictateur à cause de quoi, soi-disant, il y aurait un exode massif de Tunisiens fuyant vers l'UE dans l'espoir d'une meilleure vie et de salaires plus élevés.

Tout cela est parfaitement orchestré. En préparation d'un "coup d'État" au cours duquel le président sera évincé. Non pas parce qu'il ne fait pas bien son travail, mais parce qu'il le fait trop bien, en dénonçant toutes sortes de malversations et en n'hésitant pas à donner des coups de pied dans les tibias des élites, à dévoiler leurs plans vicieux et à fixer son propre cap en s'orientant vers le BRIC.


Que se passe-t-il en réalité ?


Le 23 mars 2023, le Président Kais Saied a fait savoir dans un discours que la Tunisie n'est pas à vendre. C'était un message clair.

Une semaine plus tard, il a montré la porte au FMI. Le FMI a offert beaucoup d'argent sous certaines conditions que le président Saied a refusées.

Le FMI est une agence des Nations Unies dont les dirigeants ne peuvent sans conteste pas apprécier que l'homme ne joue pas leur jeu.


Depuis qu'il a pris ses fonctions de président, M. Saied a fait un grand ménage dans la ruche des politiciens corrompus. En juillet 2021, il a limogé son premier ministre (Hichem Mechichi) ainsi que les ministres de la défense et de la justice et a suspendu le parlement pendant 30 jours. Cette mesure a été accueillie par les acclamations de la quasi-totalité des Tunisiens. En revanche, certains personnages politiques (vous pouvez deviner lesquels) ont parlé d'un coup d'État.

En février 2023, le président Saied a de nouveau jeté le bâton dans le poulailler en déclarant qu'il existe un plan criminel visant à modifier la démographie de la Tunisie


Et comme si tout cela ne suffisait pas, le président Saied a également fait savoir qu'il n'accepterait plus le dollar américain comme monnaie de réserve et qu'il continuera à faire du commerce avec la Russie et la Chine dans leurs monnaies. Bien entendu, les Américains n'aiment pas entendre cela.


À quoi peut-on s'attendre à court ou à moyen terme ?

Le président Saied mourra de manière inattendue. Cela aussi est déjà soigneusement préparé par la presse. Depuis le 4 avril 2023 il aurait de très graves problèmes de santé et a été admis en soins intensifs à l'hôpital militaire de Tunis. https://mondafrique.com/letat-de-sante-alarmant-du-president-tunisien-kais-saied/

Tout à fait par hasard les graves problèmes de santé ont commencé à se manifester, 3 jours après son rejet public du FMI.

S'il ne meurt pas, nous pouvons nous attendre à de nombreuses émeutes, manifestations et troubles en Tunisie où Saied sera finalement évincé ou il y aura une tentative sérieuse de l'évincer comme nous l'avons vu avec le président Assad en Syrie et le président Tokayev au Kazakhstan. Ces deux tentatives ont échoué grâce à l'intervention de la Russie.


Rien n'est ce qu'il semble être. Ce n'est jamais le cas.


 
 
 

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