Luiz Inacio Lula da Silva (plus connu sous le nom de Lula) a été président du Brésil de 2003 à 2011. En 2011, il a été compromis par plusieurs scandales de corruption qui ne lui ont laissé d'autre choix que de démissionner. Il a lui-même nommé Dilma Rouseff, son ancien chef de cabinet, comme son successeur.
Lula a fait l'objet de poursuites pénales. Pour échapper à ses poursuites, Dilma a tenté de le nommer ministre afin qu'il puisse bénéficier d'une immunité mais c'était compter sans le peuple. Ils ont protesté pendant des semaines contre la nomination de Lula comme ministre. Cela a fini par coûter la tête de Dilma, qui avait, elle aussi, les mains sales. Ses tentatives pour susciter la pitié de la population en diffusant largement dans la presse qu'elle souffrait d'un cancer ont échoué et ont encore accru la colère du peuple lorsqu'il s'est avéré que son histoire était plus fausse qu'autre chose.
En 2016, Dilma Rouseff a été accusée de tricherie, de fraude aux chiffres du budget et de corruptio. Elle a été destituée par 81 voix contre 20 à l'issue d'une procédure de destitution. Elle a été remplacée temporairement par Michel Temer, un homme qui n'était pas non plus irréprochable et tout aussi soupçonné de corruption, mais tant qu'il était chef adjoint de l'État, il ne pouvait faire l'objet de poursuites pénales.
En 2017, Lula et Dilma ont tous deux été formellement accusés d'organisation criminelle. En 2018, Lula a été condamnée à 12 ans de prison. Ce n'est pas rien.
Il a effectivement purgé un an et demi de cette peine en tôle. En 2019, il a été remis en liberté sous conditions.
En octobre 2018, Jair Bolsonare a été nouveau président avec 55,1% des voix.
Il avait promis au peuple qu'il allait éradiquer la corruption du pays. Son rival de gauche, Fernando Haddad, n'a obtenu que 44,8 % des voix. L'élection de Bolsonaro n'a pas été bien accueillie par la presse mondiale, qui a dépeint l'homme comme "un populiste d'extrême droite, pro-armes et pro-torture".
Bolsonaro a tenu sa parole. Il a donné un grand coup de pied dans les tibias de l'élite. Il est également allé à l'encontre du discours de Covid et a ouvertement proclamé qu'il ne suivrait pas le protocole de vaccination. Alors... qu'ont-ils fait ? Ce qu'ils font toujours. Ils ont organisé des émeutes contre les politiques de Bolsonaro. Lorsqu'il s'est avéré que cela n'a pas aidé, ils ont fait revenir Lula de leur toboggan.
En juin 2021, la Cour suprême a annulé deux nouvelles procédures judiciaires contre Lula et invalidé toutes les preuves rassemblées par le juge Moro, permettant à Lula de participer aux élections de novembre 2022.
En octobre 2022, Lula a été réélu président. Bolsonaro a immédiatement annoncé que les élections avaient été truquées. Où avons-nous encore vu cela ?
Depuis ces élections, des marches de protestation et des émeutes ont lieu dans tout le pays. Le peuple n'accepte pas la nomination du corrompu Lula.
(825) Les manifestations au Brésil se poursuivent après la victoire électorale de Lula | Al Jazeera Newsfeed - YouTube
Aujourd'hui, les gens protestent pour le 70e jour consécutif. La presse mondiale est silencieuse sur le sujet dans toutes les langues. Pourquoi ne font-ils pas leur travail ? La douloureuse vérité est toujours étouffée et les faits sont déformés pour correspondre à leur étalage.
La vidéo dans le lien est du 06.01.2023.
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