Selon le Financial Times, l'influence croissante des BRICS signifie la fin de l'hégémonie américaine et de la domination du G7, et Washington doit apprendre à négocier.
"Goodbye G7, hello G20", titrait un article de The Economist à propos du premier sommet du G20 à Washington en 2008, affirmant qu'il marquait "un changement décisif dans l'ancien ordre mondial".
Aujourd'hui, les espoirs d'un ordre économique mondial fondé sur la coopération sont déçus. L'ancien monde de la domination du G7 est encore plus éloigné du monde de la coopération du G20. Ni la coopération mondiale, ni la domination occidentale ne semblent possibles.
Qu'est-ce qui pourrait suivre ? Malheureusement, la "séparation" pourrait être une réponse, et l'"anarchie" une autre.
L'époque de l'"unipolarité" des États-Unis et de la domination économique du G7 est révolue. 19 pays (*) ont demandé à rejoindre les BRICS, qui comprennent déjà le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Les BRICS sont désormais en passe de devenir un groupe mondial majeur. Ce qui unit les membres, bien sûr, c'est le désir de ne pas dépendre des caprices des États-Unis et de leurs alliés les plus proches, qui ont dominé le monde au cours des deux derniers siècles.
Oui, le G7 doit protéger ses valeurs et ses intérêts. Mais il ne peut pas diriger le monde, même si le sort du monde dépend de ses membres. Il faut retrouver une façon de travailler ensemble".
(*) Entretemps il y a déjà 30 candidats et 13 autres sont en cours d'élaboration.
Le FT enfonce le clou. C'est fait, fini, arrivederci. A plus jamais ;
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