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BELGIQUE - COVID19, QU'EN EST-IL ?

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C'est plutôt calme autour de l'affaire Covid depuis un certain temps maintenant. Dans un passé pas si lointain, nous étions assaillis quotidiennement, à chaque minute de la journée, par une couverture extrêmement négative, complètement sortie de son contexte et jamais mise en perspective, mais depuis un an, nous n'en entendons presque plus parler. Pas en Belgique et pas non plus dans tous les autres pays. Peut-être sont-ils à court d'un scénario et doivent-ils en écrire un à nouveau que toute la presse et tous les ministres concernés peuvent lire mot à mot, comme ils l'ont fait entre mars 2020 et mai 2021 ?


En son temps, des gars malins ont fait une vidéo compilation vidéo de la JT mondiale. Le fait que tous les présentateurs déclaraient exactement la même chose en paroles identiques n’est pas passé inaperçu. Mais même sans cette compilation, nous savions déjà qu'il y avait un scénario. Lorsque Maggie De Block déclarait en août 2020 - alors qu'il ne se passait rien depuis des mois et que le nombre de tests positifs atteignait à peine 1,5 % du nombre total de tests - que " Noël et le Nouvel An de cette année ne seront pas les mêmes que les années précédentes ", nous avons entendu en l'espace d'une semaine Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Mark Rutte, Angela Merkel et consorts dire la même chose, mot pour mot. Cela signifie-t-il que le virus a disparu ? Non, pas du tout. Ça fait plusieurs semaines que les choses tournent à nouveau au vinaigre. Du moins si l'on en croit les chiffres de Sciensano. Elle publie toujours un bulletin hebdomadaire avec tous les chiffres et les données.


Son rapport daté du 01.12.2022 montre que le testing continue de façon très poussée. La plupart des personnes âgées de 20 à 39 ans et de 40 à 65+ ans ont été vaccinées 4 ou 5 fois, mais curieusement, ce sont elles aussi qui sont positives et qui tombent le plus souvent malades. Au cours de la semaine du 23.11 au 30.11.2022, 47.257 tests ont été effectués dont 15,3% se sont révélés positifs (moyenne nationale) avec des valeurs aberrantes dans certaines provinces allant jusqu'à 19%, dont le Brabant wallon, le Luxembourg et même 19,5% dans le Brabant flamand. Il s'agit d'une augmentation de 28 % par rapport à la semaine précédente. Au cours de la même semaine, il y a eu en moyenne 69,9 admissions à l'hôpital par jour. La durée n'est pas précisée. La gravité de l'affection ou l'existence d'autres affections préexistantes ne sont pas non plus prises en compte.


Au cours de la semaine du 5 au 11 décembre 2022, plus de 60 000 tests ont été effectués, dont la plupart dans les mêmes catégories mentionnée ci-avant et dont 17,4 % étaient positifs (moyenne nationale), avec à nouveau de fortes valeurs aberrantes dans les mêmes provinces. Le Luxembourg, Namur, Liège sont à ou autour de 20%, le Brabant wallon à 21,6%. Il s'agit là encore d'une augmentation de 21 % par rapport à la semaine précédente. Nous n'avons jamais vu cela, même pas au plus haut sommet de toutes les vagues précédentes.


Pour mémoire, lors du deuxième confinement, nous n'avons jamais dépassé une moyenne de 8% de tests positifs sur le nombre total de tests. Lorsque les chiffres par province sont scindés par groupe d'âge, on constate que dans la catégorie des 20-39 ans, 20,1% sont "infectés", dans la catégorie des 40-64 ans, 21,7% et dans la catégorie des 65 ans et plus, 16%. Ici aussi c’est du jamais vu.

Certes non négligeable dans tout cela, c'est que Sciensano ne tient plus compte des tests antigéniques effectués par les pharmaciens, qui, pendant la période stipulée, se sont élevés à 5 927 tests, dont 25,6 % se sont révélés positifs. Au cours de la semaine du 05.12 au 11.12.2022, le nombre de tests chez les pharmaciens s'est élevé à 7.549 dont 25,3% se sont révélés positifs.

Les choses deviennent particulièrement intéressantes lorsque nous examinons le reste du rapport du 01.12.2022. Toutes les variantes précédentes ont quasi entièrement disparu. Depuis la détection de l'Omikron ( automne 2021 ), il a été le variant le plus abondant ( p.14 in fine ) mais il a depuis muté plusieurs fois vers des sous-variants similaires en termes de symptômes et ne différant que par la protéine spike ( page 14 en bas ). Ce détail peut sembler négligeable mais il ne l'est pas, car les vaccins administrés visent à détecter et à neutraliser les protéines de l'épi. Si la protéine spike change de forme, l'ARNm ne la reconnaît plus. Après les variantes BA.1, BA.2, BA.3 et BA.4, nous sommes depuis le 26 avril 2022 majoritairement confrontés à la variante BA.5. La date sans doute été fixée en fonction du premier patient qui a attrapé cette nouvelle variante.

Pour rappel, tous les experts ont, en son temps, déclaré de vive voix, que les symptômes d'Omicron étaient les mêmes que ceux d'un simple rhume qui apparaît chaque automne. Curieusement, cependant, très peu de rhumes sont enrégistrés depuis 2020. C'est tout Omicron qui détient à lui seul le record absolu de toutes les infections de Covid mesurées depuis sa création.

Depuis quelque temps, 6 types de vaccins provenant de 4 sociétés pharmaceutiques sont administrés ( Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson et Novavax). Astrazeneca est sortie du lot et n’est plus utilisé. Au 30.11.2022, un total de plus de 29 millions d'injections ont été administrées en Belgique, dont 2 shoot à 9 105 085 de personnes, 3 à 7 225 383 personnes et 4 à 3 801 429 personnes. Aucune mention sur la 5e injection que tous les 85+ se sont entretemps fait administrer. (page18 et 19). Le 28 novembre 2022, chez les femmes âgées de 18 ans et plus, la couverture vaccinale pour un calendrier primaire était de 90%, et chez les hommes 89,7%. Le taux de vaccination pour la dose de rappel était de 77,1 % pour les femmes âgées de 18 ans et 65+ ans et 75,7 % pour les hommes du même groupe d'âge. Le taux de vaccination pour la deuxième était de 42,1 % pour les femmes âgées de 18 ans et plus et de 39,7 % pour les hommes dans la même tranche d'âge. (page 20) Avant le début de la campagne de vaccination, on parlait beaucoup d'immunité de groupe. La population a été convaincue de se faire vacciner en se basant sur la considération que si 70% sont doublement vaccinés, le virus n'a plus aucune chance. Au fil du temps, ce pourcentage est passé à 80 %, puis à 90 % et même à 100 %. L'immunité naturelle de groupe a été balayée de la table comme si elle n'existe pas. Entre-temps, Sciensano s'est également penché sur ce point important. Sur la base d'une estimation, elle est arrivée à la conclusion que les personnes non vaccinées âgées de plus de 65 ans qui ont été infectées à un stade antérieur (et qui se sont donc rétablies naturellement) ont 48,5 % de chances de se réinfecter par rapport aux personnes non vaccinées qui n'ont jamais été infectées. Chez les personnes âgées de 5 à 17 ans, ce taux est de 28,2%, de 18 à 44 ans 34,1% et de 36 à 44 ans de 36,4%. ( page 25).

Dans son rapport du 16.12.2022, Sciensano a réduit les chiffres cités ci-dessus et estimé le risque pour les personnes non vaccinées de plus de 65 ans qui ont déjà contracté une infection d'être à nouveau infectées a seulement 46,6% par rapport aux personnes non vaccinées qui n'ont jamais été infectées et dont le pourcentage reste un secret d'État à ce jour. Nous ne connaissons que le nombre total de personnes testées et le pourcentage de tests positifs, mais cela ne dit rien sur nombre de citoyens qui ont réellement été infectés, étant donné que beaucoup ont été testés plus de 50 fois et ont été testés positifs plusieurs fois.


Sciensano n'a pas (encore) fait de comparaison entre les personnes non vaccinées et les personnes vaccinées. La seule référence dont nous disposons et qui peut donner une idée de la gravité de la situation est le nombre total d'admissions dans les hôpitaux. Depuis le début des comptages ( 15.03.2020 ) au 16.12.2022, il y a eu 141 694 admissions dans les hôpitaux (page 3 rapport du 16.12.2022 ), en presque trois ans, sur une population totale de - arrondie - 11 500 000 habitants, dont la plupart en 2020.

Rappelons ici que la Belgique compte 104 hôpitaux qui tiennent ensemble un total de 52.500 lits. Au cours d'une année normale, en moyenne 7 000 patients sont admis quotidiennement dans l'un de ces hôpitaux. Cela semble beaucoup, mais ce n'est pas le cas. 7 000 malades par jour, c'est une moyenne de 67 admissions par hôpital.

Sciensano connaît le statut vaccinal de toutes les admissions à l'hôpital qui sont, d’après ses dires,,communiqué avec un retard de 1 à 4 semaines et déclare ce qui suit sur le sujet ( page 26) : " Pour les personnes de moins de 45 ans, le nombre d'hospitalisations est très faible, et l'efficacité de la vaccination ne peut être calculée. Le nombre de personnes ayant eu une ancienne infection (toute infection depuis 2020) et hospitalisées est très faible, l'efficacité de la vaccination ne peut donc pas non plus être calculée pour ce groupe. L'axe des abscisses indique le nombre de jours après le début de la protection vaccinale (après la dernière dose + 14 jours), ce qui permet de suivre la durée de la protection. Dans tous les cas, le groupe de comparaison est constitué d'individus du même groupe d'âge qui n'ont pas été vaccinés et n'ont pas connu d'infection antérieure par le COVID-19."

Ce qui suit est un tableau sous forme de graphique difficile à comprendre, même pour un bon auditeur, mais nous avons quand même essayé. Pour les personnes âgées de plus de 45 ans (les plus jeunes ne sont pas mesurés) jusqu’à plus de 65 ans, le taux de protection après une injection de rappel est, selon les estimations, situé entre 60% et 75% pendant les 49 premiers jours. Le taux est similaire entre 50 et 99 jours. A partir du 100ème jour, le pourcentage dans le groupe des 45+ à 64 ans diminue fortement pour se situer entre 27% et 55% après 250 jours. Nous ne savons pas comment Sciensano arrive à ces estimations. Chez les 65 ans et plus, le pourcentage chute moins fortement mais tout de même assez pour atteindre à peine 50%, ce qui revient à admettre que le produit ne fonctionne pas. Soit vous êtes protégé, soit vous ne l'êtes pas. Vous ne pouvez pas être protégé à moitié.

Les taux de vaccination n'augmente plus de manière significative. Entre le 30.11.2022 et le 11.12.2022, seules 21 600 personnes (principalement des personnes âgées de plus de 65 ans) ont à nouveau été vaccinées, dont 12 284 pendant la semaine du 5 au 11.12.2022 et les autres la semaine précédente (rapport de la page 15 du 16.12.2022).


Le nombre de patients de Covid Omicron en soins intensifs reste - heureusement - limité. Le nombre de décès reste principalement dans la catégorie des personnes âgées et se situe dans les limites de ce que nous observons habituellement. Ce qui est particulier, parcontre, c'est que, selon les rapports de Sciensano, ils meurent tous à l'hôpital ou dans des centres de soins résidentiels. Il y a 0 décès due ou avec Omicron à domicile, dans leur propre maison.


Une analyse globale des rapports de Sciensano montre que, bien qu'un pourcentage élevé de ceux qui se font tester soient positifs, le nombre de malades et d'admissions à l'hôpital dus à ou avec Omicron est très limité, une tendance que nous avons déjà observée depuis que la variante Omicron a été identifiée pour la première fois en novembre 2021.

Quelle est la probabilité qu'une nouvelle variante dangereuse d'Omicron apparaisse ? Cette probabilité semble très faible maintenant que nous observons les mêmes tendances dans le monde entier avec toutes les sous-variantes d'Omicron. De plus, les sous-variantes s'affaiblissent généralement pour finir par disparaître complètement. L'histoire médicale montre qu'une sous-variante plus forte et plus infectieuse n'a jamais émergé d'une variante antérieure. Bien entendu, cela n'exclut pas la possibilité qu'un virus totalement nouveau apparaisse à l'avenir. Le fait que le 23.10.2022, un consortium ait mis en "pratiqué" une nouvelle pandémie autour d'un virus ultra-dangereux et extrêmement mortel donne à réfléchir. Il n'est pas sans rappeler l'exercice d'une pandémie que le même consortium a entraîné en novembre 2019. Moins d'un mois plus tard, l'exercice est devenu une réalité et a lancé le monde dans une terrible montagnes russe dont il ne s'est toujours pas remis. Une répétition de ce que nous avons vécu en 2020 et 2021 aura des conséquences irréparables pour l'économie mondiale et tous les habitants de la planète. Cliquez ici pour le rapport de Sciensano du 01.12.2022.


Cliquez ici pour le rapport de Sciensano du 16.12.2022.





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