L'OMS fait face à une forte opposition concernant son projet de nouveau traité sur les pandémies (officiellement : le Règlement sanitaire international).
Non seulement de la part d'une multitude d'États membres, mais aussi de la part de citoyens et de diverses organisations de défense des droits de l'homme qui s'opposent fermement à la suppression de l'article 1 du traité actuel (sur les droits et libertés fondamentaux), mais aussi à l'octroi d'une autorité absolue à une seule personne, à savoir Tedros lui-même.
Tedros est dans une telle pénible situation qu'il a procédé le 17 mars 2023 à un communiqué de presse.
"Les nouvelles règles sanitaires internationales ne donnent pas à l'OMS le pouvoir de dicter des règles sanitaires à quelque pays que ce soit et ne lui donneront pas non plus le pouvoir de dicter des règles " (il dit en fait deux fois la même chose).
" L'OMS n'assistera les pays que pour les règles sur lesquelles ils sont d'accord "
( avec qui ? )
" Un accord qui inclut tous les défis que nous avons rencontrés dans la pandémie actuelle est essentiel pour s'assurer que le monde ne fasse pas les mêmes erreurs ". Le reste de son discours n'est rien d'autre qu'un chantage émotionnel basé sur rien.
Sa déclaration actuelle est à retenir.
En ce faisant il n'aura d'autre choix que d'amender son projet de traité, rétablir l'article 1 et retirer son nom comme seule autorité. L'OMS n'est compétente que pour prendre des décisions collégiales telles que la déclaration d'une pandémie, par example. Cela ne changera pas grand-chose à la pratique établie mais c'est important dans le principe.
Pendant la pandémie de Covid (qui n'était pas une pandémie), Tedros a rencontré à plusieurs reprises de la résistance des membres du conseil d'administration et de divers directeurs. Ils ont été ostracisés, licenciés ou ont démissionné.
Sur papier, cependant, l'octroi de droits de décision exclusifs au directeur général (Tedros) peut désormais être immédiatement relégué dans le domaine du fantasme.
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