Ce vendredi dernier, 21 avril 2023, le Parlement européen a voté en faveur du nouveau pacte migratoire de l'Union européenne.
Ce pacte prive les États membres de leur souveraineté nationale et de leur pouvoir de décider eux-mêmes des questions migratoires et donne à la Commission européenne, présidée par Ursula Von der Leyen, le pouvoir exclusif d'imposer des "quotas obligatoires pour les mouvements migratoires" de toute taille et de toute nationalité pour n'importe quel pays. Les États membres ne peuvent pas (plus) s'y opposer.
Il semble que le contenu d'un article précédent " l'Européen va-t-il disparaître dans un avenir prévisible ? " va devenir une réalité. La porte des grands flux migratoires est désormais grande ouverte. Il est de notoriété publique qu'Ursula est une fervente partisane de l'immigration vers l'Europe pour lutter contre la croissance du vieillissement des peuples ( et compenser la surmortalité pertinente depuis 2021 - voir aussi l'article précédent ).
Ce pacte conduira sans doute à la sortie de certains Etats membres de l'UE, à commencer par la Hongrie qui, sous l'égide du Président Orban, refuse les quotas et s'oppose aux migrants de certaines origines.
Il est incompréhensible que Charles Michel, ancien premier ministre belge et actuel président du Parlement européen, ainsi que les parlementaires européens belges de tous les partis, aient permis à la Belgique d'abandonner sa souveraineté nationale dans une matière aussi importante à une Commission qui n'est pas démocratiquement élue mais qui se permet néanmoins d'interférer dans des matières nationales qui ont un impact important sur l'économie, le réseau social et les citoyens.
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