Boris Johnson a, à nouveau, été interrogé par la presse sur la violation des mesures Covid durant les périodes de confinement tant par lui-même que par son personnel.
Johnson affirme qu'il n'y a aucune preuve qu'il savait que son personnel enfreignait les règles et qu'il n'est pas responsable de ce qu'ils ont fait. Bien entendu il l'est. Il porte la responsabilité finale, d'autant plus que ses membres du personnel ont organisé des fêtes sur ses instructions où toutes les règles du Covid ont été généreusement accrochées au portemanteau. De ses propres transgressions, il ne dit sagement pas un mot.
Pour mémoire: le 29 mai 2021 Johnson (alors âgé de 56 ans) a secrètement épousé Carrie Symons (alors âgée de 33 ans) dans sa résidence officielle de Downing Street. Il s'agit d'un quatrième mariage pour Johnson. Leur premier fils Winfred est né le 29 avril 2020, soit pendant le premier confinement.
Les paparazzi ont néanmoins pu prendre des photos de la grande fête de mariage qui a suivi et l'avait déjà interrogé à l'époque sur le fait que lui et tous les invités avaient bafoué les règles du Covid. Cela a failli lui coûter sa tête politique à l'époque, mais il a réussi à s'en sortir en racontant de nombreux mensonges.
Maintenant que les texto entre Boris Johnson et Matt Hancock ont été divulguées et qu'il s'avère qu'ils savaient tous deux que le Covid n'était pas aussi grave qu'on le prétendait, les choses prennent bien sûr une autre tournure. Cette fois-ci, il pend.
Un politicien qui ment doit démissionner immédiatement et n'est pas digne d'occuper une autre fonction. Cela s'applique à tous les politiciens, dans tous les pays.
Afin d'être complet: il se murmure dans les couloirs que Boris Johnson pourrait succéder à Jens Stoltenberg (OTAN).
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