Dans le quartier de Sulaibiya à Koweït City, des trous gigantesques sont creusés chaque année dans la terre sablonneuse et remplis de vieux pneus. Il y en a maintenant plus de sept millions dans le sol et 42 millions à la surface. La décharge est si énorme qu'on peut la voir de l'espace.
Selon les documents officiels, l'usine est gérée par EPSCO Global General Trading, une entreprise de recyclage, dont les employés prétendûment trient, déchiquètent et mettent au rebut les pièces de pneus pour les transformer en dalles de sol de couleur caoutchouc. En réalité, les pneus sont brûlés ou enterrés dans le sol.
Le cimetière se trouve à seulement quatre kilomètres d'une banlieue, où les habitants se plaignent de grands incendies dégageant des panaches de fumée noire qu'ils inhalent. Les composants chimiques se répandent dans l'air.
Pendant que les dirigeants des nations occidentales débattent de la crise climatique et de la production de CO2, l'air est pôllué de la manière la plus extrême dans d'autres parties du monde, sans la moindre remarque, mesure ou sanction. C'est comme ça que ça marche, les amis.
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