top of page

FRAUDE DE L'UE : 724 MILLIARDS D'EUROS DU FONDS COVID POSSIBLEMENT DÉTOURNÉS

" L'Union européenne est une nouvelle fois secouée par un grave scandale qui risque d'écorner un peu plus son image. En pleine guerre en Ukraine et alors que l'inflation reste l'une des principales préoccupations des citoyens européens, on apprend que des soupçons de fraude pèsent sur les fonds Covid alloués aux Etats membres.

C'est ce qu'a révélé le 28 avril le média Politico. Selon cette source, l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) enquête sérieusement sur les fonds alloués aux Etats membres, qui s'élèvent à 724 milliards d'euros.


Dans son article du 28 avril, Politico dit s'être entretenu avec l'attaché de presse de l'OLAF, qui a fait une révélation importante. "L'OLAF enquête actuellement sur les fonds Covid alloués aux États membres. Un certain nombre d'enquêtes liées à des allégations d'irrégularités sont actuellement en cours (...)", a-t-il déclaré, refusant de divulguer les noms des pays concernés.

Bien que l'Office européen de lutte antifraude refuse catégoriquement de divulguer les noms des pays concernés, une enquête lancée l'année dernière par le Parquet européen a déjà identifié quatre pays : Italie, Roumanie, Portugal et Croatie.


Pour rappel, ce n'est pas la première fois que l'Union européenne est citée dans de tels scandales. En décembre 2022, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a été citée dans un grave scandale impliquant l'homme politique grec Dimitris Avramopuoulos, ancien commissaire européen.

Selon plusieurs médias italiens, Dimitris Avramopuoulos aurait reçu 60 000 euros pour ses activités au sein de l'ONG Fight Impunty, qui est au centre du scandale de corruption qui secoue Bruxelles depuis plusieurs jours. Cette information a été relayée par les médias LaStampa.it et Quotidiano.net et confirmée par Dimitris Avramopuoulos lui-même.


Selon le média La Stampa, Dimitris Avramopuoulos aurait reçu cette somme pour participer à deux événements. Le principal intéressé ne le nie pas. Mais dans sa déclaration, il accuse Mme Von Der Leyen, l'actuelle présidente de la Commission européenne, d'avoir tout approuvé. "J'avais l'accord de Von Der Leyen", affirme-t-il.

Et Avramopououlos de préciser sa rémunération au sein de l'ONG : "Entre février 2021 et février 2022, j'ai perçu une rémunération dûment déclarée d'environ 60 000 euros. Le paiement mensuel était de 5 000 euros, qui ont été imposés en Grèce. Mon revenu mensuel net à Fight Impunity était de 3 750 euros", a-t-il indiqué.


L'autre scandale entourant cette affaire est que la Commission européenne a donné à M. Avramopououlos l'autorisation écrite de participer à ces événements au nom de Fight Impunity, une ONG qui n'apparaît pourtant pas dans le registre de transparence de l'UE. C'est ce qu'a révélé le média italien IlFattoQuotidiano.it.

En ce qui concerne les 60 000 euros d'Avramapououlos, la même source confirme les informations du journal Stampa dans les termes suivants : "Mme Von der Leyen l'avait en effet autorisé à recevoir une compensation pour mener des "campagnes de sensibilisation, telles que la publication d'articles, la participation à des conférences, l'organisation d'événements, l'organisation d'interviews". Mais comme on l'a dit, son travail s'est limité à deux conférences et un article en un an, le tout pour 60 000 euros.


Commentant la publication de ces informations compromettantes, M. Avramopoulos a dénoncé une campagne orchestrée contre lui depuis l'Italie. "Il s'agit d'un complot de certains milieux (italiens) visant à ternir l'image de ma candidature au poste de représentant spécial de l'UE pour le Golfe persique. À Bruxelles, tout le monde sait que je suis le favori pour ce poste", s'est-il défendu.

L'article original de Politico se trouve dans ce lien :



 
 
 

留言


bottom of page